LÀ OÙ VONT LES VAGUES
Le grand amour est-il le fruit du hasard ou celui du destin ?
C’est la grande question qui sert de fil conducteur au nouveau roman de Philippe Porée-Kurrer.
Tout ce que l’on peut prétendre qui s’appuie sur des faits, c’est que seule la tragédie fait les grandes histoires d’amour. L’un des deux part et l’autre se retrouve seul en sachant qu’il n’aura pas de recours, sinon peut-être en empruntant le même chemin.
Pour des raisons propres aux mystères de la création, c’est toujours une mort précoce qui donne à toutes ces histoires leur dimension mythique. Qui aurait jamais entendu parler de Juliette ou de Roméo si les deux avaient pris pignon sur rue à Vérone et donné une descendance commune aux Capulet et aux Montaigu.
Dans le même esprit, il peut arriver que ce soit un meurtre – encore la mort – qui réunisse celle et celui que les impératifs du quotidien avaient séparés.
Julien Barthélemy a choisi le noviciat au monastère bénédictin de Saint-Wandrille-Rançon lorsque les conséquence d’un cauchemar récurrent qui a tous les aspects d'un souvenir qui ne peut être le sien font qu'il reçoit en l’abbatiale de la Trinité de Fécamp une confession qui ne lui est pas destinée.
En fait, il s’agit davantage d’une accusation.
C’est le point de départ d’une rencontre à laquelle il ne pouvait s’attendre. Un tourbillon qui va déboucher sur un accident, à moins qu'il ne s'agisse d'un meurtre.
L’acharnement de deux amants à disculper l’autre plonge aux enfers celui qui voulait consacrer sa vie à la seule beauté.
Du monastère et du Pays de Caux de son enfance, Julien se retrouve en Égypte pour une traversée qui n’a rien de touristique. Cependant, c’est peut-être aussi pour lui l’occasion l’occasion de découvrir pourquoi, au cœur de son enfance, la seule lumière d’un visage a pu l’amener à choisir la vie contemplative.
LE GRAND AMOUR EST-IL LE FRUIT
DU HASARD OU CELUI DU DESTIN ?
« L’écriture s’efface pour donner toute la place aux personnages. Porée-Kurrer reste un formidable conteur. »
Yvon Paré, Littérature du Québec
Dans ce qui constitue son douzième roman, Philippe Porée Kurrer brouille toutes les pistes et nous convie de main de maître à entrevoir la résolution d'une énigme qui va beaucoup plus loin que de déterminer qui est coupable ou qui est innocent — si jamais l'on peut vraiment être totalement l'un ou l'autre.
Cette fois, le romancier oublie les grands espaces qu'il a choisis pour cadre de vie et nous invite à Fécamp où il a vu le jour. Et l'on comprend qu'il faille parfois partir loin et longtemps pour acquérir un regard objectif sur ce que l'on ne pouvait connaître que de l'intérieur.
Puis, comme pour donner tout son relief au «Pays des falaises», il nous emmène dans une Égypte aux antipodes des circuits touristiques.
Une fois de plus pour notre plus grand plaisir, PPK poursuit sa quête exploratoire du plus profond des mystères, celui de l’amour.